Emilienne Conreux-Herbeth est passionnée d'écriture et de musique. Elle est coauteur d’un livre écrit avec sa maman Agnès en 2007 : «J’avais 13 ans en 1939». Elle est membre de l'association depuis 2014.
et de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) délégation lorraine. « Poésie au fil du temps qui passe » est son premier recueil.

La révolte de la nature Rêverie La mer La ronde des artistes Le Printemps des Poètes 

LA REVOLTE DE LA NATURE

Un dernier cri de détresse infinie
Du fond de l’abîme, la nature meurtrie
Brise les chaînes de l’oubli
Sans soucis du lendemain
La bête humaine continue son chemin
Semant à tout vent son venin
A l’horizon, des nuages menaçants
Annoncent la sombre destination
De l’humain en perdition
Actes irresponsables
Air irrespirable
Eléments incontrôlables
Actes sans concertation
Créations par pure ambition
Eléments à répétition
Scène sur fond de pollution
Paroles sur thème de contamination
Quel spectacle de désolation
Parée de toute sa médiocrité
La troupe continue sa tournée
Laissant derrière elle la révoltée
Libérée de ses chaînes brisées
La nature déterminée
Continue son combat acharné
A tous ceux qui luttent pour l’environnement

Mars 2002

 

REVERIE

Nuit d’été
Voûte étoilée
Pierrot au clair de lune
Rêveur, pose sa plume
Regard vers le ciel
Il songe à sa belle
Douce Colombine
Si tendre, sublime
Un peu de tristesse
Un brin d’ivresse
Au son de sa mandoline
Pour elle, sa divine
Une sérénade
Une aubade
La retrouver sous l’astre aimé
Elle, sa bien-aimée
Rêverie, rêverie
Rêve d’une nuit d’été
Rêverie, rêverie
A la folie, pour l’éternité

2003

 

LA MER

Les vagues viennent, les vagues partent
Les vagues reviennent et repartent
Perpétuel mouvement de la mer sur le sable fin
Mer et ciel ne forment plus qu’un
Par-ci, par-là, un îlot perdu au loin
Au rythme de petites vagues et d’un léger vent
Les mouettes se bercent doucement
Le rocher sort de la mer tel un monument
Monument à la gloire de la beauté de la nature
Temple sacré gardé par quelques cormorans
Autour du vieux phare qui veille
Les goélands déployant leurs ailes argentées
A la mer offrent un majestueux ballet
Tandis qu’une voile blanche à l’horizon
Danse à l’unisson avec un nuage blanc
Sur la lande, la bruyère et les ajoncs
S’agitent sous l’effet du vent
Le ciel s’est couvert d’un voile de plomb
Les mouettes, les cormorans et les goélands à grands cris
S’inclinent devant la mer en furie
Les vagues se fracassent contre les rochers
Au pied de la croix des naufragés
Dans la petite chapelle, sur le mur gris
Des noms d’enfants du pays
Ces marins que la mer a pris
La tempête est passée
Une mouette s’est posée
Le vieil homme regarde la mer
L’ancien regarde sa mer
Espace de l’infini, la mer, sa vie

En hommage aux gens de la mer, Cap Fréhel 2005

 

LA RONDE DES ARTISTES

Rentrons dans la ronde
Allons découvrir leur monde
Le monde des artistes
Musiciens, sculpteurs, peintres et poètes
Son âme vibre avec le violon
Le musicien est tout à sa passion
Violoniste , vous nous entraînez dans la magie des sons
Notre coeur avec vous vibre à l’unisson
De Vénus à Apollon
Le sculpteur est tout à sa création
L’artiste , vous nous fascinez
Votre oeuvre est de toute beauté
Du bleu de l’océan
Au rouge de la passion
Peintre , emmène-nous dans ton voyage du coeur
Sur fond d’un tableau aux mille couleurs
Du vol de la mouette
Aux éléments déchaînés par la tempête
De la caresse du vent à l’ivresse de l’océan
Nous voici au coeur de l’art du poète
Musiciens , sculpteurs , peintres et poètes
Nous quittons la ronde le coeur en fête
Continuez à nous faire rêver
Dans ce triste monde qui nous fait pleurer

2005

     
     
     
 
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